Nous sommes entrain de repenser le blog.

Mais vous pouvez trouver de nombreux articles sur la monoparentalité sur la page Facebook de Véronique Mercier (Réseau Social des Familles Monoparentales)

Dans le cadre de son action de lutte contre les discriminations, l'association KARAVAN, en partenariat avec le centre social, l’AEPS-Fil des Allées et Aifomej, a proposé plusieurs rendez-vous pour débattre, réfléchir, échanger et se questionner.

C'est ainsi que le 6 mars 2014, le Réseau Social des Familles Monoparentales a été invité pour une rencontre avec des familles sur le thème de "Qu'est ce qu'être parent aujourd'hui ?".

La société actuelle, pleine de pression et d'exigence, met les parents au centre de nombreux débats. De même, les politiques publiques, centrent leurs actions autour de la parentalité, en lien avec les mutations sociales et les remaniements des structures familiales.

Mais la commande sociale est souvent difficile à interpréter, oscillant entre soutien et contrôle, et laissent les parents souvent livrés à eux même, empreints de leurs doutes et questionnements. Peut on vraiment être un bon parent ? Puis que cela signifie t il vraiment d'abord ? A qui s'adresser pour être accompagné sans se sentir juger ? Comment demander de l'aide sans culpabiliser ?

Lors de cette rencontre, les participants ont été amenés à jouer des pièces illustrant des situations de la vie quotidienne de nombreux parents : celui qui arrive en retard pour chercher son enfant à l'école du fait de son travail ou encore le parent qui doit réagir lorsque son enfant est plongé dans les jeux vidéo.

Ces animations étaient proposées par des comédien-nes de l’Agit.

La convivialité était au rendez-vous pour aborder un sujet qui nous parle. 

Nous vous avions présenté une question écrite sur la précarité des familles monoparentales, voici la réponse avec les mesures préconisées pour y faire face :

La grande conférence sociale des 9 et 10 juillet 2012 a mis en lumière le fait que le développement croissant du temps partiel subi était un facteur de précarisation et une source de contraintes majeures en particulier pour les femmes qui représentent 80 % des salariés employés à temps partiel. En 2011, 31 % des femmes et moins de 7 % des hommes occupaient un emploi à temps réduit. Près d'un tiers des femmes à temps partiel souhaiteraient travailler davantage, ce qui représente 963 000 femmes en situation de sous-emploi (contre 349 000 hommes). La ministre des droits des femmes salue le travail réalisé par le conseil économique, social et environnemental (CESE) qui apporte une analyse approfondie et des propositions intéressantes pour lutter contre la précarité. La conférence de progrès sur le temps partiel réunie par la ministre des droits des femmes à Caen le 16 novembre 2012 a permis de capitaliser sur les solutions innovantes dans les différentes filières pour réduire le temps partiel, et améliorer la qualité de ces emplois et les droits des salariés. Elle a souligné le rôle que l'Etat peut jouer, en qualité d'acheteur public, dans certains secteurs et notamment celui de la propreté pour mieux assurer la continuité des horaires et, dans la mesure du possible, le passage à temps plein des personnes concernées. Suite à cette conférence de progrès sur le temps partiel dans le secteur du nettoyage, des directives ont été données par le Premier ministre aux ministres et préfets pour favoriser l'organisation du service de propreté en continu et en journée : d'ici 2017, 60 % des sites des ministères seront concernés par ces nouveaux rythmes de travail. Dans le prolongement de ces travaux, l'accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 relatif à la sécurisation de l'emploi, a prévu de renforcer fortement l'encadrement du temps partiel, par l'instauration, notamment d'un minimum horaire hebdomadaire de 24 heures. au-delà, dès la 1re heure, les heures complémentaires sont bonifiées de 10 %. Cet accord est transposé par la loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l'emploi. Comme le souligne le rapport du CESE, les familles monoparentales sont dans 80 % des cas concernées par le risque de pauvreté.

Pour répondre à ces difficultés spécifiques, le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale a identifié les familles monoparentales comme un public prioritaire. Il prévoit notamment que la prise en charge des femmes en particulier des cheffes de familles monoparentales fera l'objet d'une attention ciblée par les services départementaux d'insertion et les missions locales et que des actions spécifiques sur les modes de garde seront menées, permettant de faciliter le suivi d'une formation, notamment pour les femmes en charge de famille.

En matière de lutte contre le surendettement, le plan prévoit également d'accorder une attention particulière à l'accueil des femmes (qui constituent 56 % de l'ensemble des débiteurs et codébiteurs et 40 % des ménages surendettées) et d'engager une réflexion au sein de l'observatoire sur l'inclusion bancaire sur des indicateurs permettant de renseigner la situation comparée des femmes et des hommes à l'égard de l'offre de services aux personnes en situation de fragilité financière. Des mesures de simplification de l'accessibilité bancaire prévues par la loi du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires bénéficieront notamment aux familles monoparentales pour qui l'accès à un compte en banque. Cette loi s'articule par ailleurs avec les mesures de lutte contre le surendettement prévues par le projet de loi relatif à la consommation.

Enfin, dans le cadre de la rénovation de la politique familiale, le Premier ministre a annoncé le 3 juin 2013 un soutien accru aux mères isolées et aux familles monoparentales particulièrement concernées par le risque de pauvreté. Le montant de l'allocation de soutien familial (ASF) sera ainsi majoré de 25 % en plus de l'inflation à horizon 2017, soit à un rythme annuel de 5,7 % en plus de l'inflation. La première revalorisation exceptionnelle au-delà de l'inflation aura lieu au 1er avril 2014. Prolongeant cette mesure, le projet de loi relatif à l'égalité entre les femmes et les hommes propose d'expérimenter un renforcement des garanties contre les impayés de pension. D'une durée de 18 mois, cette expérimentation sera conduite avec les organismes débiteurs des prestations familiales dans plus d'une quinzaine de départements. Elle devra notamment permettre : de rendre la prestation plus réactive et permettre à la garantie de jouer sans qu'il soit besoin de cumuler plusieurs mois d'impayés pour y être éligible ; d'éviter que les pères ne puissent organiser leur insolvabilité ; d'informer et d'accompagner les familles, dans une logique de médiation ; d'ouvrir un droit à une allocation minimale pour tous les parents isolés et enfin de donner aux caisses d'allocations familiales (CAF) des moyens de recouvrement efficaces. 

Le Réseau Social des Familles Monoparentales vous présente ses meilleurs voeux pour l'année 2014.

La Ministre des Droits des Femmes vient de lancer une expérimentation sur la garantie des pensions alimentaires impayées en Haute-Garonne (ainsi que dans treize autres Départements).

Selon le Gouvernement, 40% des pensions alimentaires ne sont pas payées aujourd'hui en France.

Quand on sait que la pension alimentaire représente 1/5 du budget des familles monoparentales, on comprend vite que certaines se retrouvent dans la précarité.

Cette garantie contre les impayés de pensions alimentaires est prévue dans le Projet de Loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes.

Alors que la situation des familles monoparentales ne cesse de se dégrader, Madame Marie Récalde, Députée de la 6ème circonscription de Gironde a déposé au Gouvernement une question écrite (n°37924 du 24 septembre 2013).

En voici le contenu :

"Mme Marie Récalde alerte Mme la ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, sur la situation des familles monoparentales précaires. Selon les chiffres pour 2010 de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale, 32,2 % des personnes vivant au sein d’une famille monoparentale sont confrontées à la pauvreté, soit près de 1,8 million de personnes. Une étude du Conseil économique, social et environnemental (CESE) rappelle que 52 % des enfants en situation de précarité vivent dans des familles monoparentales. Actuellement, une famille sur cinq est composée d’enfants et d’un seul parent, qui est la mère dans 90 % des cas. Aussi elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures spécifiques envisagées par le Gouvernement pour lutter contre la précarité de ces familles".

Le gouvernement a annoncé lundi 3 juin une série de réformes « pour une rénovation de la politique familiale », dont les principales mesures s’appliqueront à partir de 2014.

Pour les familles monoparentales, la principale mesure consiste à augmenter l'Allocation de Soutien Familial (ASF).

Cette allocation est versée par la Caisse d'allocations familiales (Caf) si le parent est isolé et a à sa charge un enfant, ou s'il a recueilli un enfant et qu'il vit seul ou en couple.

Le montant sera majoré de 25 % en plus de l’inflation, à effet du 1er avril 2018. La première hausse interviendra au 1er avril 2014.

735 000 familles sont concernées.

D'autres mesures prévues dans le cadre de la réforme de la politique familiale :

• Quotient familial plafonné à 1500 euros
• Majoration progressive de 50% du complément familial pour les allocataires modestes 
•  Allocation de base de la Paje réduite de moitié
• Baisse du complément de libre choix d'activité
• Suppression de la réduction d'impôts pour frais de scolarité dans le secondaire
• Uniformisation du montant du congé parental
• Garde d'enfants : 275 000 nouvelles solutions d'accueil sur cinq ans

Le 21 janvier, le 1er Ministre réunissait un Comité Interministériel de Lutte contre les Exclusions (CILE). Ont été identifiées comme un public prioritaire les familles monoparentales et en particulier les "mamans solos".

En attendant l'attention particulière que méritent ces familles, voici quelques livres qui abordent cette question :

La guerre des mères : parcours sensibles de mères célibataires
Pascal Lardellier (Fayard, 2009)
Cette étude, fondée sur une synthèse de témoignages, se concentre sur les mères célibataires de 20 à 50 ans. Elle distingue les différents types de relations avec le père, les liens existant entre la mère et l'enfant, les responsabilités qui incombent à la mère et montre que malgré la vie affective quasi inexistante, la recomposition familiale reste un objectif pour la majorité de ces femmes.

Monoparentalité précaire et sujet femme
Gérard Neyrand, Patricia Rossi (Erès, 2004)
Une réponse croisée, sociale et psychologique, aux questions que pose la précarisation croissante des femmes en situation monoparentale et de chef de famille aussi bien aux analystes des processus sociaux et psychologiques qu'aux travailleurs sociaux.

Le scandale du silence : familles monoparentales
Christine Kelly (L. Scheer, 2012)
Les parents seuls pour élever leurs enfants sont de plus en plus nombreux, souvent après une séparation. Cette situation concerne majoritairement les femmes qui connaissent parfois une grande précarité, particulièrement lorsque leur ex-conjoint manque à son devoir de soutien financier. Ce livre écrit par la fondatrice de la Fondation K d'urgences dresse un tableau de la situation actuelle et des manquements étatiques.

Les membres du Réseau Social des Familles Monoparentales vous adressent leurs meilleurs voeux pour 2013.

- Le 15 novembre 2012, a été organisé, au Palais du Luxembourg, un Colloque intitulé "Familles monoparentales, premières victimes de la crise", en présence de nombreuses personnalités du monde politique et associatif.

Il ressort que le nombre de familles monoparentales a plus que doublé en 40 ans.

Selon l'Observatoire National de la Pauvreté et de l'Exclusion Sociale (ONPES), leur taux de pauvreté est évalué à 35%, soit 2,5 fois plus que l'ensemble des familles.

Selon la Chambre Régionale du Surendettement Social (CRESUS), "près d'un dossier sur deux est celui d'une famille monoparentale".

Selon l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), 1/4 des parents isolés serait en "situation de surpeuplement", en vivant dans un logement trop exigu.

D'après le Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie (CREDOC), les aides sociales "permettent à un certain nombre de familles d'échapper à la pauvreté".

Touchées davantage par le chômage, dans l'obligation d'accepter des temps partiels, des emplois précaires, privées de mode de garde à bas coût, ces familles tombent dans un véritable cercle vicieux.

La Ministre des Droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a d'ailleurs reconnu qu'avec la crise, "la hausse des loyers ou des prix de l'énergie, leur situation n'a cessé de se dégrader".

Le non-paiement des pensions alimentaires a également été abordé et il est prévu que, lors de la Conférence Nationale sur la Pauvreté et l'Exclusion des 10 et 11 décembre 2012, ce sujet soit abordé avec des propositions concrètes.

Enfin, il a été rappelé que ce sujet était trop souvent passé sous silence alors qu'il concerne des parents mais aussi 21% d'enfants qui vivent aujourd'hui au sein de ces familles.

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- Le 12 novembre 2012, une Mission a été créée par la Ministre du Tourisme, Sylvia PINEL, contre la "fracture touristique". Sa cible : les 18-24 ans et les familles monoparentales.

Partant du constat qu'un Français sur deux ne part pas en vacances, cette mission qui rendra ses premières conclusions en janvier 2013 est censé faire le tour de tous les dispositifs existant d'aides aux vacances. A suivre!

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- L'hebdomadaire Femme Actuelle a consacré un 4 pages aux familles monoparentales, en particulier aux femmes à la tête d'une famille monoparentale (Femme actuelle n°1464 du 15-21 octobre 2012).

Un sondage y est consacré dont nous vous résumons l'essentiel.

• 87% des familles monoparentales s'estiment plus courageuses et mieux organisées que les mères en couple. Par contre, elles se considèrent à 85% plus stressées et à 80% plus débordées.

• 52% ont le sentiment de ne pouvoir compter sur personne ; leur précarité économique se conjuguant à un isolement relationnel

• De peur de revivre un échec relationnel, 55% des familles interrogées ne souhaitent pas trouver un conjoint pour les aider. Ce taux varie selon la âges. Ainsi, 70% des moins de 35 ans souhaitent refaire leur vie alors qu'elles ne sont que 36% chez les 45 ans et plus.

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- Dans ce dossier, on apprend qu'une action de soutien global "Auteuil Petite Enfance", initiée depuis 2008 par les apprentis d'Auteuil a permis la création de 9 crèches sociales, dans des quartiers sensibles, crèches aux horaires décalées puisque ces structures accueillent près de 500 enfants entre 5h30 et 22 heures.

50 à 70% des enfants accueillis sont issus de familles monoparentales.

D'autres crèches devraient voir le jour : en décembre 2012 à Pierrefitte-sur-Seine et en mars 2013, à Bordeaux.

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- Le 8 octobre 2012 a été publié le rapport du Secours Catholique intitulé "Regards sur 10 ans de pauvreté".

Il ressort de ce rapport que la situation s'est dégradée pour un bon nombre de personnes.

La crise économique a eu "un effet accélérateur sur les couples avec enfants, mais surtout sur les familles monoparentales durablement ancrées dans la pauvreté".

Une pauvreté qui s'est installée et qui s'est féminisée.

En 2011, les familles monoparentales représentent 32,2% des situations de pauvreté rencontrées par le Secours Catholique.

D'ailleurs le "taux de pauvreté monétaire des familles monoparentales augmente de 4 points entre 2001 et 2010 alors que dans le même temps temps, il augmente de moins d'1 point pour l'ensemble de la population".

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Lettre ouverte au Conseil Général

Avec Toulouse, ce sont 9 communes partenaires du Réseau Social des Familles Monoparentales qui ont diffusé le Guide en direction des familles et des professionnels concernés : Fonsorbes, Cugnaux, Saint-Orens, Sainte-Foy-de-Peyrolières, Grenade, Bessière, Villeneuve-Tolosane, l'Union et Castelginest.

Des Communes qui reconnaissent que la monoparentalité fait partie du paysage de leur Commune, des Communes volontaires pour utiliser le Guide comme un outil de soutien pour les nombreuses familles monoparentales qui y vivent.

Le Réseau Social des Familles Monoparentales poursuit son chemin en ayant déjà diffusé près de 1650 Guides.

En intervenant pour l'amélioration de la vie sociale et médico-sociale des habitants, le Conseil général agit au plus près de vous.

Les 23 Maisons des Solidarités du Conseil général 31 assurent la mise en oeuvre de l'action sociale du Département.

Réparties sur tout le Département, elles regroupent en leur sein différents lieux d'accueil permettant une action de proximité.

Il nous apparaît donc essentiel qu'en dehors des autres professionnels qui se sont appropriés le Guide, les équipes médico-sociales, dans leurs missions, soient elles aussi dotées du Guide pour les accompagner auprès des nombreuses familles qui les sollicitent.

C'est pourquoi, dans les 400 guides qui nous restent, nous proposons d'en diffuser auprès des Maisons des Solidarités.

Il serait assez contradictoire, 11 mois après la diffusion du Guide, que les Maisons des Solidarités (anciennement Unité Territoriale d'Actions Médico-sociales -UTAMS), compétentes en la matière soient privées d'un outil reconnu indispensable à tous les niveaux.

Flash Réseau :

Suite à l'article paru dans la Dépêche du Midi du 8 septembre 2012, de nombreux particuliers ont souhaité obtenir le 1er Guide départemental à l'attention des Familles Monoparentales

De plus, la Mairie de Toulouse a réagi pour une commande de guides au-delà des espoirs de notre association.

Cette nouvelle tombe au moment même où la Présidente du Réseau reçoit un mot très encourageant de la Présidence de la République pour notre initiative remarquée et dont l'intérêt se démontre au fil du temps.

Nouveauté :

Le Guide est présenté sur le blog PREVIOS (Réseau Prévention Violence et Orientation Santé, http://news.reseauprevios.fr/2012/09/14/guide-a-lattention-des-familles-monoparentales-de-haute-garonne/) ainsi que dans les Actualités Sociales Hebdomadaires (ASH).

Nous remercions Monsieur Pierre COHEN, Maire de Toulouse, pour avoir tenu ses engagements et dont le soutien a toujours été très marqué ainsi que Pierre LACAZE, intervenu à plusieurs reprises en faveur du Réseau et toujours disponible pour rencontrer les membres du Réseau.

Le Réseau Social des Familles Monopartentales souhaite vivement remercier la rédaction de la Dépêche du Midi pour son accueil, son écoute et surtout le relais qu'elle a apporté à notre association et qui a déclenché l'impact nécessaire.

Pour sa part, le Réseau Social des Familles Monoparentales va poursuivre sa mission, au-delà des blocages administratifs et technocratiques.

Merci à toutes et tous.

Bonne rentrée à toutes et tous, 

En cette rentrée scolaire et universitaire, nous voulions rappeler la Convention relative aux Droits de l'Enfant, entrée en vigueur le 2 septembre 1990 qui stipule,...tout en considérant qu'il importe de préparer pleinement l'enfant à avoir une vie individuelle dans la société, et de l'élever dans l'esprit des idéaux proclamés dans la Charte des Nations Unies, et en particulier dans un esprit de paix, de dignité, de tolérance, de liberté, d'égalité et de solidarité, dans son article 29 la nécessité de favoriser l'épanouissement de la personnalité de l'enfant et le développement de ses dons et des ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités...

L'éducation des enfants dans la famille reste une des priorités des parents. Et tous les parents aspirent à ses idéaux.

Pourtant, nombreux sont les parents inquiets des moyens dont ils disposent pour élever leur(s) enfant(s).

Selon un sondage paru en avril 2011 par la Fondation K'd'urgence :

"37% des familles monoparentales se disent angoissées au quotidien sur la façon d'élever leurs enfants. Une situation anxiogène pour 41% des femmes (contre 21% des hommes dans cette situation), 39% des personnes âgées de 30 à 49 ans et 46% des catégories socioprofessionnelles moins favorisées".

Pas toujours simple d'être une famille monoparentale puisque tout repose sur un parent.

Lorsque les deux parents sont là, les questions se posent. Aussi mais la monoparentalité démultiplie les difficultés.

Cette société veut que nous soyons à la hauteur pour tout ; ne nous laissons pas culpabiliser. Agissons !

Après la diffusion de plus de 1540 guides, d'autres restent à votre disposition !

Pour poursuivre votre soutien et votre intérêt :

• Pour obtenir le Guide, vous pouvez adresser un chèque de 6,80 € (5 € + 1,8 € de frais de port) à l'ordre du Réseau Social des Familles Monoparentales, 14, rue Guillemin Tarayre, 31000 Toulouse.

• Pour nous rejoindre, envoyer un courriel à resausocialfamillesmonoparentales@live.fr ou à l'adresse ci-dessus (l'adhésion est de 20 €)

• Enfin, pour continuer à nous soutenir, et nous permettre de réaliser plus d'actions en votre faveur, vous pouvez devenir membre bienfaiteur. Les mêmes coordonnées restent à votre disposition.

Octobre 2012 pour le Réseau :

Le Réseau Social des Familles Monoparentales sera présent le vendredi 12 octobre de 9h à 12h au Point Info Famille de l'Union Départemental des Associations Familiales (UDAF 31).

Pour prendre rendez-vous, veuillez vous rapprocher du Point Info Famille au 05 61 13 13 82 ou par courriel ; pif@udaf31.fr.

Le Réseau sera aussi présent pour l'atelier "monoparentalité et précarité" organisé par la FNARS courant octobre.

Enfin, pour vous accompagner dans cette rentrée, vous trouverez un calendrier-santé avec les journées de dépistage ouvertes à tous

A garder et à faire partager au plus grand nombre.

10 mai 2012  (14h à 17h)

Le Réseau Social Des Familles Monoparentales invité à l'Union Départementale des Associations Familiales pour les "Jeudis de l'UDAF 31"

"Familles monoparentales : la priorité d'en parler, la nécessité d'agir"

La monoparentalité aujourd'hui

➢ Etat des lieux

➢ Des recommandations toujours plus nombreuses

➢ Des initiatives prises et à prendre

➢ L'initiative du Réseau Social des Familles Monoparentales en Haute-Garonne

Conclusion / Débat

6 mois d'existence pour le Réseau Social des Familles Monoparentales,

Notre raison d'être suit trois axes :

- prendre en considération

- informer

- mobiliser

Pour 39 352 familles concernées en Haute-Garonne, soit 1 famille sur 5

 Le 10 juin, vous serez candidat(e) aux élections législativesnous vous avons déjà sollicités dans l'intérêt des Familles Monoparentales et nous attendons vos réponses notamment sur les cinq points pour lesquels nous vous interpellons.

Ces points sont importants pour ces familles que nous représentons, nous ne les avons pas pris au hasard mais en fonction de leurs demandes et au fil des situations rencontrées. C'est pour ces raisons que nous vous ré-interpellons aujourd'hui.

Il est évident que le Réseau fera connaître l'intérêt que vous porterez à leurs questionnements ainsi que les propositions que vous envisageriez.

Pour rappel, les familles monoparentales avec leur singularité et leur pluralité voteront pour les candidats qui leur donneront la place qu'elles méritent et dont elles ont besoin aujourd'hui !

➔ Comme l'Union Nationale des Associations Familiales (UNAF), nous soutenons l'idée de la nomination d’un ministre en charge de la famille car celle-ci subit aujourd'hui d'importantes mutations et certaines configurations familiales exposent des familles à la précarité. Etes-vous pour ? Acté aujourd'hui !

➔ Allez-vous demander lors du débat sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS 2013) que les allocations familiales soient versées dès le premier enfant, 65%des familles mono ont un enfant et ne peuvent pas y prétendre alors que leurs revenus ne dépassent pas les plafonds !

➔ Une des recommandations adoptées par la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes suggère « d’introduire de la souplesse aux modes de garde, C'est un besoin vital pour les parents isolés. Rendrez vous cette souplesse systématique en légiférant sur une aide publique pour les structures qui fonctionnent sur ces horaires décalées ?

➔ Quelles mesures mettrez vous en place pour donner aux familles monoparentales un logement adapté à leurs besoins et à leurs capacités financières ? (en sachant qu'elles représentent près de 21% des locataires du Parc public)

➔ Que ferez vous pour accompagner les familles monoparentales en charge d'enfants handicapés ou les parents handicapés isolés ?

Nous remerçions les candidats qui ont déjà ouvert le dialogue avec le Réseau. C'est ainsi que Mesdames LEMORTON et MARTINEL et Messieurs COHEN et MOUDENC ont répondu et nous ont contactés.

Nous sommes ravis de vous imformer que le Réseau Social des Familles Monoparentales sera présent à Tournefeuille avec la participation du cinéma Utopia le dimanche 18 mars 2012 pour le petit-déjeuner/débat (10h) organisé autour du sujet de la monoparentalité.

Venez nombreux et pensons tous à partager croissants/chocolatines pour un moment convivial.

Petit déjeuner en compagnie du Réseau Social des Familles Monoparentales : projection unique suivie d'un débat animé par Marie-Rose SBRUGNERA, Véronique MERCIER et d'autres membres du Réseau.

Projection : " GAMINES "

Écrit et réalisé par Eléonore FAUCHER - France 2009 1h47mn - avec Amira Casar, Sylvie Testud, Jean-Pierre Martins, Marc Barbé, Lubna Azabal, Zoé Duthion, Louise Herrero... D’après le roman éponyme de Sylvie Testud.

« Lasciatemi Cantare / con la chittarra in mano lasciatemi cantare / sono un italiano. » Quand vous quitterez tout émus, la larme à l’œil et le sourire béat, les dernières images de Gamines, adaptation du roman autobiographique de Sylvie Testud, vous aurez au coin des lèvres, et dans la tête pour plusieurs semaines, le tube irrésistible de Toto Cutugno, L’Italiano. D’ailleurs au moment où j’écris ces lignes, je ne peux m’empêcher de fredonner machinalement cette scie que chante avec une énergie communicative Sylvie Testud lors d’une réunion de famille dans un des premiers plans du film. L’Italiano fit vibrer les cœurs et les corps durant l’été 1981, tout particulièrement ceux des familles d’immigrés italiens comme celle où naquit Sylvie Testud…

Cet été-là, Sybille / Sylvie avait 10 ans : le temps de l’insouciance en cette année où, après un certain mois de mai sous le signe de la rose, l’espoir à gauche avait encore un sens. Cet été-là, avec ses sœurs : Corinne, l’aînée, la fille sérieuse et toujours respectueuse des consignes maternelles, Georgette, la cadette espiègle, et leur jolie mère, la secrète Anna (splendide Amira Casar), Sybille partait rejoindre de l’autre côté des Alpes, en break 504 via la nationale 7 et ses odeurs de diesel et de lavande, les cousins, cousines, tatas, tontons, mamies ritals jusqu’à la racine de leurs cheveux couleur de jais… À l’arrivée les attendaient la pasta géante à l’ombre des treilles, les balades en vespa sans casque et les chamailleries d’enfants au bord des ruisseaux alpins…
Tout ça pourrait paraître idyllique si, dans l’enfance de Sybille, il n’y avait une absence : celle d’un père mystérieux, disparu alors qu’elle avait à peine 2 ans. Pas de quoi se rattacher à un souvenir. Surtout quand toute la famille, et en premier lieu la mère célibataire, opiniâtre comptable dans le quartier populaire lyonnais de la Croix-Rousse, semble considérer cet homme comme le pire danger qui puisse menacer ses filles. D’autant que ce père passe parfois pour frapper obstinément à la porte, ce qui semble plonger Anna dans la pire des angoisses, la poussant à appeler dare-dare un frère protecteur et viril comme sait l’être un vrai mâle transalpin. Et puis il y a ces mystérieux coups de fil, qui poussent Anna à se réfugier dans sa chambre… Mais jamais les filles ne verront le fascinant père inconnu.

Eléonore Faucher sait parfaitement rendre, avec tendresse et humour, l’étrangeté cruelle de l’enfance de Sybille, garçon manqué qui n’hésite pas à délivrer des coups de genoux mal placés aux garçons qui commettent l’erreur de se moquer de sa sœur. Sybille, avec sa blondeur insolite dans une famille italienne, avec sa peau qui rougit pendant que celle de ses sœurs brunit au soleil, incarne inévitablement le souvenir vivant de ce père absent qui leur a donné un nom bien gaulois. Une absence qui devient l’objet d’une quête quand, au fond d’une caisse à chaussures, les sœurs trouvent un polaroïd du père, leur permettant enfin de mettre un visage sur celui qui est parti on ne sait pas vraiment pourquoi.
Eléonore Faucher, dont on avait déjà apprécié la finesse avec son premier film, Brodeuses, sait aussi aller, sans artifices, de Sybille/Sylvie enfant à l’adulte devenue, 25 ans plus tard, l’actrice que l’on connait et qui un jour apercevra le père tant attendu au milieu d’un public de théâtre. Entre comédie familiale douce-amère et regard tendrement ironique sur ce petit milieu d’immigrés italiens marqué par la tradition et l’honneur, Eléonore Faucher réussit un film authentiquement populaire, qui ne verse jamais dans la facilité ni dans la caricature. La réussite tient beaucoup à la symbiose parfaite avec son actrice/auteure Sylvie Testud, qui parvient à jouer sa propre histoire sans fausse note.

TARIF NORMAL : 6€ 

Le Guide sera en vente sur place à 5€

A toutes et tous,

Après la parution du Guide à l'attention des familles monoparentales, pour les habitants de la Haute-Garonne, le 15 décembre 2011, le Réseau Social des Familles Monoparentales est ravi d’atteindre son premier objectif : la mise à disposition du Guide dans les lieux fréquentés par les familles monoparentales.

 Professionnels et les élus nous ont fait connaître leur intérêt pour ce Guide, car concret et attractif en même temps.

Parallèlement, le Réseau Social des Familles Monoparentales, multiplie les rencontres et les échanges. C’est aussi cela le Réseau !

Les Communes commencent à mettre à disposition notre Guide dans les Centres Communaux d'Action Sociale, chez les professionnels de la petite enfance, les missions locales, les épiceries sociales et solidaires…où de nombreuses familles monoparentales pourront le consulter.

Il manque encore l'investissement d'autres Collectivités Locales pour permettre l'information et l'accès de notre Guide à d'autres Hauts-Garonnais tellement concernés ; pour que les familles se l’approprient et ainsi connaître les démarches à effectuer, les droits auxquels elles peuvent prétendre, les lieux où elles peuvent puiser des informations utiles et pratiques.

Les familles monoparentales sont partout et elles méritent, de part leur exposition à une "précarité de fond", à leur prise en considération. La Monoparentalité touche toutes les catégories socioprofessionnelles, tous les revenus et elle impose à celui qui a seul la charge du ou des enfants une organisation quotidienne qui se devrait rigoureuse, et des prises de décisions seuls bien fréquentes.

D'ailleurs, nous osons vous le dire : si vous n'êtes pas toujours au TOP!!! Ce n'est pas grave. Nous disons même : enfin quelqu'un qui ressemble à un être humain.

Personne ne peut être le meilleur tout le temps et pour tout. Déculpabilisons les familles !

Il reste encore beaucoup à faire, et notamment pour les familles monoparentales en difficultés matérielles.

 Ces familles sont souvent bénéficiaires des minimas sociaux et relèvent souvent de dispositif, comme le Revenu de Solidarité Active (RSA) ou le RSA socle majoré.

 Pour cette raison : nous demandons à la Caisse d'Allocations Familiales de la Haute-Garonne et au Conseil Général de distribuer le guide à leurs usagers.

 Premier Guide départemental en France, le Conseil général ne peut que s’en réjouir ! Pour les bénéficiaires de ses actions, pour outiller les professionnels, mais aussi pour les employés, femmes ou hommes en situation de monoparentalité qui y travaillent ou dans les structures mises en place par cette grande Collectivité locale.

  Comme le soulignait le Président du Conseil général, dans son discours d’investiture du Ier avril 2011 : "Il s’agit de traiter toutes les urgences sociales, dans le respect des valeurs de justice, de solidarité, de progrès pour tous…", en appelant de ses vœux "une Haute-Garonne solidaire, une Haute-Garonne moderne".

 C’est aussi le souhait, l'attente du Réseau Social des Familles Monoparentales de la Haute Garonne.

Des échéances politiques importantes auront lieu en 2012 : les élections présidentielles et législatives.

 Les grandes lignes des programmes des candidats sont peu à peu dévoilées avec des idées intéressantes qui touchent de près les familles monoparentales, comme la scolarisation des moins de 3 ans, la sécurisation des parcours professionnels, l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire ou encore la volonté de créer du logement social.

Nous demanderons aux candidats de nous apporter de plus larges précisions.

 Ce sujet fera l'objet de la 4ème lettre d'information qui paraîtra dans quelques semaines avec une page consacrée à la "monoparentalité et le handicap".

Les Contacts pris:

• L’Union Départementale des CCAS en vue d’une mise à disposition du Guide dans tous les CCAS du Département de la Haute-Garonne,

• Des responsables du secteur Petite Enfance à Saint-Orens,

• L’UTOPIA en vue d'organiser un petit-déjeuner / repas à Tournefeuille sur le thème de la monoparentalité,

• Les Responsables des épiceries sociales et solidaires, la Main Tendue, Entr'Act, qui sur le terrain voient de plus en plus de familles monoparentales,

• La Maison des Associations de la ville de Toulouse dans l’objectif d’y adhérer et de voir des liens qui pourraient être créés en complémentarité de nos projets,

• Une rencontre avec les étudiants de l’IFRASS sur le thème "monoparentalité et accès à la culture"

Sur le Site de Parent-Solo.fr :

http://www.parent-solo.fr/modules/actualites/article.php?article_id=978